Les ouvrières à l’épreuve du féminisme et du syndicalisme
Comment les ouvrières se sont-elles situées par rapport au féminisme et au syndicalisme des années 1968 au très contemporain ? L’enjeu de cette conférence est de revenir sur ces questions à travers notamment les exemples de Chantelle (Loire-Atlantique) et de Moulinex (Basse-Normandie).
Dans les années 1970, tandis que les féministes cherchent à s’adresser aux ouvrières, comment ces dernières les reçoivent-elles ? Quelles sont alors les orientations des organisations syndicales comme la CGT ou le CFDT à ce sujet ? Tandis que les deux confédérations marquent leurs distances vis-à-vis du féminisme qui se massifie alors, des militantes d’extrême gauche établies en importent les idées et les pratiques à l’usine. Alors même que la plupart des ouvrières en rejettent l’appellation,notamment pour marquer leur appartenance à la classe ouvrière, dans
le quotidien de l’usine les ouvrières échangent sur leurs vies privées, faisant de ces moments de travail des moments d’entraide et d’échange.
Par ailleurs, c’est également l’investissement syndical ouvrières qui sera abordé et notamment le choix qu’elles font le plus souvent de militer à l’usine plus que de prendre des responsabilités dans le syndicat.
Conférence ouverte à tous
Campus Tréfilerie
Amphi E01
De 18:00 à 20:00